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La transformation
démocratique de la guerre (non publié)
La chute de l’union soviétique
n’a as abouti mécaniquement à
l’extension de la démocratie à travers
le monde. Les conflits ethniques, nationaux ou post nationaux
persistent, et les nouvelles menaces viennent maintenant de
l’hyperterrorisme ou des nouvelles idéologies
autoritaires. L’Europe semble avoir renoncer à
l’usage de la force sur la scène internationale,
privilégiant la diplomatie et la concertation. A
l’inverse, les Etats-Unis cherchent à acclimater
la guerre aux exigences de la démocratie. Parmi ses penseurs
contemporains, Michael Walzer tente une réactivation
critique de la théorie de la guerre juste. Homme de gauche,
Walzer montre les limites de la grille
d’interprétation
« réaliste » des
relations internationales, et tente de corriger celle
« internationaliste ».
Walzer reprend le lexique des théories classiques de la
guerre, en y apportant un correctif libéral, pour en juguler
la violence et l’injustice. Soucieux de correspondre
à la réalité de la guerre, Walzer les
analyse à partir de l’histoire et de
l’actualité. Toutefois, ses réponses en
matière de terrorisme et de situation d’urgence
restent floues. De plus, le langage de la guerre juste est assez
lâche pour justifier les entreprises impérialistes
ou au contraire disqualifier les interventions militaires
démocratiques qui ne répondent pas aux positions
politiques personnelles de l’auteur.